
L’immeuble qui nous occupe ici dénote parmi ceux qui composent la rue Beautreillis. Construit dans un style post-haussmannien avec ses balcons en encorbellement soutenus par des consoles à volute et ses linteaux ornés de guirlandes végétales, il se singularise de ses voisins, qu’ils soient hôtels du XVIIIe siècle, immeubles de rapport bâtis sous la Restauration, ou constructions plus tardives et modernes aux sobres façades. La fin tragique dans ses murs du chanteur des Doors, Jim Morrison, en 1971, a par ailleurs conféré à cet immeuble une aura qui depuis perdure dans le monde entier et a transformé son pas de porte en étape obligée du parcours mémoriel que l’artiste disparu continue de susciter à Paris.
Continuer à lire … « Histoires d’immeuble… Le 17-19 rue Beautreillis – 1 »