
En 1877, le Préfet de la Seine, Ferdinand Duval, dont une rue du 4e arrondissement honore aujourd’hui le nom, est destinataire d’une pétition[1] de « propriétaires d’immeubles situés rue Beautreillis ». Le sujet est « l’entrée de cette voie publique, du côté de la rue Saint-Antoine, [qui] n’a qu’une largeur totale de 4,10m, dont 1,25 m pour les deux trottoirs et 2,85 m pour la chaussée ». L’étranglement signalé « se prolonge sur une distance de 30,40 m. Il en résulte des dangers pour le passage des piétons ainsi qu’une extrême difficulté pour la circulation et le déchargement des voitures […] Un des résultats de ce déplorable état de chose, poursuivent les pétitionnaires, est la dépréciation progressive des immeubles qui bordent la rue et dont quelques-uns présentent une grande importance superficielle. Ils ont en effet à subir la concurrence des spacieux boulevards ouverts actuellement, et bien qu’ils aient fourni leurs contributions dans les ressources municipales, il ne leur a point été jusqu’à présent attribué une part proportionnelle dans les reliquats disponibles de ces ressources. » Continuer à lire … « Histoires de rue… L’alignement de la rue Beautreillis (2) »