Déjà remarqués et récompensés d’une médaille de bronze par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale trois ans auparavant[1], François Frémy et sa manufacture de fabrication de papier de verre reçurent une nouvelle marque d’attention en 1846. Loué la première fois pour ses procédés techniques novateurs et l’organisation du travail, le mode de production conservait néanmoins des caractéristiques proches de l’artisanat, chaque ouvrière accomplissant manuellement l’ensemble des étapes de fabrication. Aussi, quand Frémy présenta aux promoteurs du « renouveau industriel »[2] un « appareil mécanique » conçu pour effectuer les diverses opérations du processus de fabrication « des papiers et toiles verrés et émerisés », il eut une fois encore les honneurs de la Société et de son bulletin[3].
Mécanisation
C’est avec l’aide et les compétences de deux ingénieurs, Chapelle et Delonchamps, que les « diverses combinaisons d’organes mécaniques » furent assemblées pour « arriver à les approprier aux opérations successives » nécessaires pour que papier ou toile fussent « recouverts de verre ou d’émeri en poudre de diverses grosseurs ». Cette nouvelle machine permettait de remplacer les opérations d’encollage, de saupoudrage des poudres et d’enlèvement de l’excédent, de coupe et d’empilage des feuilles, qui se faisaient « ordinairement à la main ». C’est par la force motrice d’un cheval qu’était mû le mécanisme complexe de la machine[4], servie par deux hommes. Dans le développement industriel du milieu du XIXe siècle, la machine à vapeur était en effet encore loin d’avoir supplanté la force animale ou l’énergie hydraulique.


La capacité de production de la machine présentée par Frémy était de vingt mille feuilles en dix heures, soit l’équivalent du « travail de quinze ouvrières », et le papier ainsi fabriqué présentait une « exécution uniforme qui ne [pouvait] être obtenue à la main ». La machine était aussi en mesure de produire 280 mètres de toiles à polir par heure. L’usage de ce produit était très recherché, et seuls Frémy et son établissement étaient alors en mesure d’en proposer. Cette mécanisation d’une partie du processus de fabrication ne se fit pas, du moins à ce moment, au détriment des ouvrières. Frémy ne diminua pas son personnel qui, à côté de la machine, continuait de produire du papier de verre manuellement et selon un mode d’organisation du travail personnalisé où chacune était responsable de sa production et de la qualité de celle-ci. La machine de Frémy, qu’il protégea par le dépôt d’un brevet[5], lui permit cependant d’accroître sensiblement la production globale de sa fabrique, et d’augmenter sans doute ses profits.

Pour Frémy, l’innovation technique au profit de la productivité, la quête de notoriété auprès des sociétés et de la presse professionnelle, et aussi la participation aux différentes expositions industrielles et commerciales[6] eurent surtout pour but de se distinguer et de distancer les concurrents avec lesquels la lutte était parfois rude[7]. On l’a vu, l’attention portée à la qualité de la production par un contrôle étroit du travail des ouvrières allait aussi de pair avec la lutte contre la contrefaçon. Le marquage des feuilles de papier de verre garantissant l’origine de leur fabrication était si essentiel que l’intention de Frémy était d’« ajouter à sa machine un appendice pour imprimer sur les feuilles […] le nom du fabricant », ainsi que les « signes qui servent à reconnaître les numéros et les qualités des produits ».
Révolution
Devenu un notable de la rue Beautreillis, roulant calèche[8], prêtant même son nom et sa situation à des campagnes publicitaires vantant des produits pharmaceutiques, la Révolution de 1848 plaça le patron François Frémy dans une position qui ne pouvait échapper à la dimension sociale de l’évènement. Ce fut même pour lui une nouvelle fois l’occasion de défendre le modèle d’organisation du travail mis en place dans sa fabrique. Répondant à une enquête lancée par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale « relatives aux moyens pratiques d’améliorer les conditions des ouvriers »[9], Frémy s’y efforçait de concilier ses intérêts de patron, maître chez lui, avec certaines préoccupations sociales.

Il prévenait en préambule qu’adapté à son industrie et à ses contraintes et particularités, son modèle d’organisation n’était pas forcément transposable à l’identique dans d’autres secteurs économiques, soumis à leurs propres caractéristiques : « les rapports entre les chefs d’atelier et les ouvriers qu’ils occupent doivent varier selon la nature des diverses industries, et que telles conditions qui peuvent être équitables pour l’une d’elles ne le sont pas pour beaucoup d’autres ; il est donc indispensable de les établir en harmonie avec la spécialité qu’elles concernent »[10]. Énoncées en dix points, les propositions de Frémy marquaient d’abord une hostilité à la survivance de cadres anciens défavorables aux libertés patronales, comme le compagnonnage. Il prônait la suppression « des entraves qui nuisent à la libre pratique de l’industrie […] en abolissant les ligues entre ouvriers », mais proposait aussi en contrepartie d’aider à la subsistance de ceux « dont le dénuement est tel, qu’ils ne peuvent se suffire pendant le temps nécessaire pour apprendre un état »[11].
La préoccupation de l’apprentissage était récurrente chez Frémy, et on a vu de quelle manière il avait organisé celui-ci dans sa fabrique. Il estimait que les conditions de l’apprentissage devaient être équitables entre patrons et élèves, « en rapport avec les difficultés de l’état et les sacrifices réciproques ». Il demandait par ailleurs la « proscription de l’habitude odieuse du châtiment corporel infligé aux apprentis par les patrons »[12] et se refusait à employer des ouvrières âgées de moins de seize ans, à une époque où la loi permettait le travail des enfants à partir de 8 ans dans les manufactures et ateliers.
Positions
Sur la question de la durée du travail, la position de l’entrepreneur de la rue Beautreillis était dans la ligne des opposants au décret, « pris dans l’urgence » le 2 mars 1848, qui avait fixé à 10 heures la durée de la journée de travail[13]. Revendiquant « la liberté entre les chefs et les ouvriers de fixer le nombre d’heures dont doit se composer la journée de travail, ainsi que le taux des salaires », Frémy s’appuyait sur la diversité des conditions de production selon les industries et les métiers pour contester le « caractère uniforme et national » d’un décret qui heurtait « le fonctionnement du marché du travail » tel qu’il existait alors, en ce milieu du XIXe siècle [14]. La pénibilité des tâches devait être la mesure du temps de travail. Il jugeait, par exemple, que « les forgerons, les terrassiers, les tailleurs de pierre, les couvreurs ne peuvent travailler aussi longtemps que dans la majeure partie des industries qu’on nomme articles de Paris, où le travail est peu fatiguant et s’exécute dans des conditions favorables »[15]. Et on ne pouvait ignorer les saisonnalités propres à certains métiers, sans compter le cas des très nombreux ouvriers travaillant à la pièce à leur domicile, et non en atelier ou dans une fabrique.

Les arguments énoncés par Frémy dans ses Observations sont très représentatifs des débats qui, en 1848, ont accompagné la loi des 10 heures qui introduisait une « rupture majeure » en instaurant « une norme nationale concernant la durée du travail des adultes là où celle-ci n’était jusqu’ici ni règlementée ni limitée »[16]. Le fabricant de papier de verre était sans doute sincèrement persuadé de la valeur et de l’efficacité de son modèle d’organisation très marqué de paternalisme, basé sur un travail et un salaire à la pièce et combinant à la fois apprentissage et sujétion économique, émulation et concurrence entre ouvrières, responsabilisation individuelle et contrôle social et moral. La loi des 10 heures ne pouvait que tout bouleverser dans la fabrique de papier de verre de la rue Beautreillis.
Frémy inscrivait aussi dans ses observations des propositions visant sans aucun doute à améliorer les conditions de vie des ouvriers. Comme beaucoup à cette époque, il demandait la proscription du marchandage, pratique alors courante « par lequel un sous-entrepreneur acceptait, après discussion sur le prix, de fournir de la main d’œuvre à une entreprise chargée de l’exécution de certains travaux, recevant en échange une commission prélevée sur le salaire des ouvriers »[17]. Il proposait également de « ne point congédier les ouvriers (autant qu’il est possible) quand le travail est moins abondant, mais le partager entre eux de manière à ce que chacun en ait une part égale ». Mais s’il ne le dit pas, c’était aussi sans doute pour lui une façon de protéger et de conserver l’investissement que représentait la formation de ses ouvrières.
Frémy souhaitait aussi que l’on vienne en aide aux ouvriers qui se blessaient en travaillant, les conséquences des accidents du travail devant « être supportées par ceux qui y sont intéressés, par l’ouvrier, par le patron ou l’entrepreneur et par le consommateur ». En pratique, le patron paierait « la moitié du salaire jusqu’au rétablissement du blessé, tant que cette blessure n’est pas déclarée incurable, et que le terme de la guérison ne dépassât pas un an ». Au-delà, c’est l’État qui viendrait à l’aide des ouvriers blessés « comme représentant les consommateurs des produits de l’industrie »[18].
Enfin, outre la nécessité d’ « assainir les ateliers » et de promouvoir toute pratique ou technique préservant au mieux la santé des ouvriers, Frémy imposait dans sa fabrique de la rue Beautreillis le respect de règles d’entretien des lieux et des outils, de propreté et de discipline. Tout manquement ou malfaçon dissimulée était puni d’une amende proportionnelle à la faute. Le produit des amendes était conservé par Frémy qui en rendait compte tous les mois à ses ouvrières, cette masse servant de secours pour toute ouvrière malade ou en couches[19].
Au-delà de propositions très directement liées ou influencées par son expérience et ses préoccupations de « chef d’atelier », François Frémy, dans ses Observations visant à l’amélioration de la condition ouvrière, ajoutait qu’il « serait utile de veiller aux intérêts des ouvriers en leur procurant » des avantages comme une éducation primaire gratuite et obligatoire, et une éducation professionnelle facultative, mais aussi la « proscription de toute association ayant pour but de réserver le travail aux membres associés, comme cela est pratiqué par les compagnons sur le tour de France ». Il prônait également des mesures protectionnistes pour privilégier les produits français, et par là le travail des ouvriers français que l’on devait par ailleurs préserver de la concurrence des ouvriers étrangers qui, non « assujettis au service militaire, ni au service de la garde nationale […] ont tous les avantages sans participer aux charges imposées aux ouvriers français ». Et enfin, il demandait que soit organisé « le travail des prisons de manière à ce que jamais il ne puisse faire concurrence aux ouvriers honnêtes et probes »[20].
Succession
Peu après la mort de son épouse, Louise-Annette-Sophie Lavigne, le 4 octobre 1853[21], François Frémy se retira des affaires et la direction de la fabrique de papier de verre de la rue Beautreillis passa à son gendre, Charlemagne-Louis Dumas. Né en 1823[22], Dumas avait épousé en 1847 l’une des deux filles de Frémy, Louise-Elisabeth-Charlotte[23]. Associé aux activités de son beau-père, il prit la direction de la fabrique dont il accéléra le développement et, soucieux de profiter de la renommée acquise par la maison Frémy, il joignit à son nom celui de son épouse et de son beau-père[24].

Mais face au succès de l’entreprise, le vieil hôtel du 23 rue Beautreillis, totalement occupé par les différents ateliers et locaux de stockage de la fabrique de papier de verre, devenait un frein à son expansion. Un demi-siècle d’activités artisanales et industrielles avait dû par ailleurs fortement dégrader le bâtiment. Aussi, en 1860, Dumas Frémy transféra son activité à Ivry-sur-Seine, 25 rue de la Voyette, dans une « manufacture modèle ». Dans l’esprit qui avait guidé François Frémy, « non seulement toutes les précautions [furent] prises pour obtenir une bonne fabrication des ses produits, mais encore les mesures hygiéniques convenables pour la conservation de la santé des personnes qu’il emploie »[25]. On retrouvait dans le Règlement des ateliers de 1861 de la manufacture d’Ivry beaucoup de l’organisation et du fonctionnement de l’ancienne fabrique de la rue Beautreillis. Fautes et malfaçons étaient pénalisées par des amendes dont le produit servait de secours aux ouvrières malades. Mais l’impressionnante liste des causes et motifs de pénalités laisse supposer que régnait un encadrement du travail quasi disciplinaire [26].
Après le départ des ateliers et des ouvrières, l’immeuble de la rue Beautreillis conserva son statut de siège social de l’entreprise et de dépôt. François Frémy continua s’y habiter, et c’est là qu’il s’éteignit le 7 janvier 1865 à l’âge de 61 ans[27]. Sa fille Louise-Elisabeth-Charlotte et son gendre Dumas avaient eu le malheur de perdre leur fils Jacques-Louis en 1877[28]. A la mort de Charlemagne-Louis

Dumas, en 1879[29], sa veuve , qui aurait été « le vrai patron » et qui avait fait bâtir à Ivry, en plus des ateliers, « un pavillon d’habitation pour sa famille et une écurie pour six chevaux de travail », s’associa avec un certain Charles Lemerle qui « acquit la société dans le but d’établir son fils Louis, officier d’artillerie, dans le monde de l’industrie. Louise Dumas le ‘coacha’ pendant deux ans avant de se retirer ». Polytechnicien, Louis Lemerle fit passer la production de papier de verre au stade industriel, en acquérant notamment de nombreuses sociétés concurrentes et en transformant l’ancienne maison Frémy en Compagnie centrale des émeris et produits à polir[30].
Le départ des ateliers Frémy du 23 rue Beautreillis en 1860 n’allait pas pour autant retirer sa vocation industrielle à la vieille demeure qui allait même, quelques années plus tard, retrouver une nouvelle jeunesse.
(à suivre)
___________________
[1] « Rapport fait par M. Chevallier, au nom du comité des arts chimiques, sur la fabrique de papier verré et émerisé de M. Frémy… », Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, 1843, 42e année, n° 463-474, p. 437-442. CNAM-CNUM – Bibliothèque numérique du CNAM http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?BSPI.42/460/100/648/6/596].
[2] La Société d’encouragement pour l’industrie nationale, fondée en 1801, existe encore de nos jours. Sa vocation est toujours de « réunir les entrepreneurs pour le renouveau industriel » en réunissant au bénéfice d’une « économie technologiquement innovante, les savants, les inventeurs comme les entrepreneurs ». Site : https://www.industrienationale.fr/
[3] « Rapport sur les nouveaux perfectionnements apportés par M. Frémy dans la fabrication des papiers et toiles verrés et émerisés, par M. Chevallier », Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, 1846, 45e année, n° 499-510, p. 69-72. CNAM-CNUM – Bibliothèque numérique du CNAM http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?BSPI.45/73
[4] Voir « Description d’une machine propre à fabriquer les papiers verrés et émerisés destinés à polir les bois et les métaux, par M. Frémy, rue Beautreillis », Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, 1846, 45e année, n° 499-510, p. 172-176. CNAM-CNUM – Bibliothèque numérique du CNAM http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?BSPI.45/182/70/788/8/636. Voir aussi Le Génie industriel, 1852, vol. 2, p. 151-153 [CNAM-CNUM – Bibliothèque numérique du CNAM http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?P939.2/155
[5] Ministère de l’agriculture et du commerce. Catalogue des brevets d’invention pris du 9 octobre 1844 au 31 décembre 1845…, Paris, J. Tremblay, oct. 1844, p. 267.
[6] Par exemple, participation à l’Exposition quinquennale de 1844 (Catalogue explicatif et raisonné des produits admis à l’exposition quinquennale de 1844…, 2e édition, Paris, Aubert et Cie, 1844, p. 88), à l’Exposition nationale des produits de l’agriculture et de l’industrie en 1849 (Livret de l’exposition…, Paris, 1849, p. 105).
[7] Voir notamment le procès entre Frémy et un autre fabricant de papier de verre, Deslandes. Frémy contestait la validité d’un brevet de procédé de fabrication déposé par Deslandes, qu’il accusait d’avoir copié d’une invention anglaise, justifiant ainsi que lui-même fût en droit d’en user. D’abord débouté et condamné aux dépens en première instance, Frémy gagna en appel (voir La Gazette nationale ou le Moniteur universel, 26 février 1842, et Le Droit, 22 mars 1843).
[8] Frémy fit paraître dans le journal La Presse du 27 mai 1847 une petite annonce proposant à la vente une « jument mecklembourgeoise âgée de 5 ans, dressée au cabriolet », au prix de 850 francs.
[9] François Frémy, Observation adressées à la société d’encouragement pour l’industrie nationale relatives aux moyens pratiques d’améliorer les conditions des ouvriers, Paris, Beaulé et Maignand, [1848]. La publication est postérieure au 12 avril, date du lancement de l’enquête, et antérieure au 9 septembre 1848, date de l’abrogation de la loi limitant à dix heure la journée de travail.
[10] F. Frémy, Observations…, op. cit., p. 3.
[11] F. Frémy, Observations…, op. cit., p. 5.
[12] F. Frémy, Observations…, op. cit., p. 4.
[13] La durée était fixée à 10 heures à Paris et à 11 heures en province. Sur la loi des 10 heures, les débats qui l’ont accompagnée et son abrogation le 9 septembre 1848, voir Jarrige François, Reynaud Bénédicte, « La durée du travail, la norme et ses usages en 1848 », Genèses, 2011/4 (n° 85), p. 70-92, p. 72. DOI : 10.3917/gen.085.0070. URL : https://www.cairn.info/revue-geneses-2011-4-page-70.htm
[14] F. Jarrigue, B. Reynaud, op. cit., p. 72.
[15] F. Frémy, Observation…, op. cit., p. 7.
[16] F. Jarrigue, B. Reynaud, op. cit., p. 72.
[17] CNLRT – Centre nationale de Ressources Textuelle et Lexicales.
[18] F. Frémy, Observations…, op. cit., p. 14.
[19] F. Frémy, Observations…, op. cit. ,p. 11.
[20] F. Frémy, Observations…, op. cit. p. 15.
[21] Archives de Paris, DQ18 267 – Sommier foncier rue Beautreillis.
[22] Annuaire des notables commerçants de la ville de Paris…, Paris, J. Techener, 1861, p. 61.
[23] Geneanet. Je remercie ma mère, Léa Siffrin, pour les recherches généalogiques sur la famille Frémy.
[24] Charlemagne-Louis Dumas utilisa le nom Dumas-Frémy dès qu’il prit la tête de l’entreprise. Ce n’est qu’en 1876 que son fils Jacques-Louis, né en 1848, déposa auprès du Garde des Sceaux une demande d’ « autorisation de joindre à son nom patronymique celui de son aïeul maternel Frémy, fondateur de ladite maison, pour s’appeler à l’avenir Dumas Frémy » (Journal officiel de la République française, 26 novembre 1876).
[25] Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale,1864, 62e année, 2e série, T. 11, p. 218 [CNAM-CNIM – Bibliothèque numérique du CNAM : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?BSPI.63/227/80/798/1/768. On trouve dans le même Bulletin.., 1863, 62e année, 2e série, T. 10, p. 645-652 un exposé très complet de l’organisation de la production et du travail dans la manufacture d’Ivry qu’il est intéressant de comparer avec celle de la fabrique de la rue Beautreillis: http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?BSPI.62/669
[26] Règlement des ateliers. Usine de M. Dumas-Frémy. 1861. BnF GR FOL-WZ-69
[27] Le Constitutionnel, 11 janvier 1865.
[28] Avis de décès paru dans La France, 16 août 1877.
[29] Date supposée établie d’après les changements de nomination de l’entreprise Frémy dans l’Almanach-annuaire du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de d’administration…, Paris, Firmin-Didot, 1857-1908.
[30] Informations trouvées sur le blog http://pacolem.blogspot.com/2008_11_30_archive.html
Bonsoir Gaspard et merci de toutes ces informations qui nourrissent notre curiosité sur le secteur. Etonnantes toutes ces images de la société Goy.
C’est très bien documenté.
Au plaisir de vous lire.
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