Histoires de quartier… La Maison des Célestins, ancien corps de garde du Port Saint-Paul.

Les habitants du quartier et les nombreux promeneurs qui fréquentent les voies sur berges désormais dévolues aux piétons et aux vélos connaissent bien ce petit bâtiment adossé au quai des Célestins. Abandonné à partir des années 1960, quand les voitures se sont approprié la nouvelle voie Georges Pompidou, il est devenu après la fermeture de celle-ci à la circulation, un restaurant et un bistrot.

On trouve peu de choses sur l’histoire de ce bâtiment, désormais dénommé Maison des Célestins. Un guide touristique et historique en ligne, dans une courte page consacrée au bâtiment, signale qu’il a été « construit en 1861 à la demande de la Direction des secours publics de la Préfecture de Police pour les besoins du service de la navigation ». En réalité, sa construction est plus ancienne et s’inscrit dans le contexte des travaux d’aménagement de la Seine entrepris au cours de la première moitié du XIXe siècle, moment où l’ « achèvement de la ligne des quais et la multiplication des ponts résult[aient] de la volonté d’améliorer la circulation urbaine et de maîtriser les caprices du fleuve »[1]. Et la première fonction de cet édifice fut d’être un corps de garde, autrement dit, un poste de police.

Le port Saint-Paul.

Nous aurons d’autres occasions de revenir plus en détail sur le port Saint-Paul et sur le quai des Ormes, le quai Saint-Paul et le quai des Célestins qui bordaient notre quartier côté Seine. Mais il nous faut ici dresser le décor.

Charles-Leopold van Grevenbroeck (16..-1758), Vue de l’Arsenal, du port Saint Paul et du quai des Célestins à Paris (Tableau trouvé sur site de vente Artcurial). On aperçoit l’Île Louviers, avec ses piles de bois, et l’église du couvent des Célestins. Le plus à gauche des petits bâtiments situés sous le quai, en bordure du fleuve, est l’ancien corps de garde.

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le port Saint-Paul, placé à cet endroit sur une partie convexe du fleuve, se présentait sous la forme d’une grève « aux pentes douces et larges » permettant « un accès facile à l’eau et donc aux bateaux »[2].  Comme le montre une gravure du port en 1788, illustrant précisément le plan dressé par Jaillot en 1773, le parapet du quai Saint-Paul s’arrêtait au niveau de la rue du même nom pour reprendre un peu plus loin, quai des Célestins.

Pierre-Gabriel Berthauld (1737-1831), Vue intérieure de Paris représentant le Port Saint-Paul prise du quai des Ormes vis-à-vis l’ancien bureau des coches d’eau, 1788 (Musée Carnavalet). L’ancien corps de garde commande l’accès à la grève.
Antoine Perrot. Vue de l’île Louviers, effet de neige, 1830 (Musée Carnavalet). Une quarantaine d’années plus tard, l’église des Célestins, détruite sous la Révolution, a disparu du paysage. Pour quelques années encore, avant les travaux d’aménagement, les dépôts de bois recouvrent ce qui est encore une île et le vieux corps de garde du quai Saint-Paul veille sur le quartier.

Entre ces deux sections, une large ouverture en pente permettait d’accéder au port formé par la grève où abordaient bateaux de marchandises et coches d’eau remplis de voyageurs. Au gré des saisons alternaient basses et hautes eaux, et lors des grandes eaux, l’absence d’endiguement facilitait l’envahissement des berges hautes et des rues voisines. Les inondations étaient alors fréquentes. Ainsi en mai 1836, « le quai Saint-Paul, la rue de la Mortellerie [aujourd’hui rue de l’Hôtel de Ville] et plusieurs autres quartiers voisins de la Grève et de l’Hôtel de Ville étaient inondés à une grande hauteur, et les habitants de ces rues populeuses s’empressaient pour préserver leurs propriétés contre le fléau redoutable »[3]. Nouvelle crue quelques mois plus tard, en décembre 1836 : « La circulation était interceptée sur le quai de Grève [aujourd’hui de l’Hôtel de Ville] depuis la rue Geoffroy-Lasnier jusqu’à la place de l’Hôtel de Ville et dans toutes les petites rues adjacentes à ce quai » et quai Saint-Paul, elle ne se faisait « qu’au moyen de petits ponts en planches »[4].

Plan du quartier Saint-Paul ou de la Mortellerie, tiré de Jaillot (Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit), Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, depuis ses commencements connus jusqu’à présent, Vol. 12, Paris, chez l’auteur et Lottin aîné, imprimeur, 1773. L’emplacement de l’ancien corps de garde est indiqué par la flèche.

En raison des risques de crues, et aussi pour faciliter les activités économiques liées au fleuve, de grands travaux d’aménagement furent entrepris à partir du début du XIXe siècle[5]. Les rives de la Seine à Paris, formées de grèves ou de quais anciens, « alors plutôt des chemins soutenus et protégés par des murailles devant lesquelles pouvaient encore d’étendre des grèves »[6] , se transformèrent radicalement. Des quais hauts furent bâtis, élargis, et « la Seine [fut] désormais murée tout le long de son passage dans Paris. Là où c’[était] nécessaire, des quais bas [furent] créés, dotés de rampes douces pour tirer les bateaux et s’accommoder des variations de l’étiage »[7].

Le port Saint-Paul au début du XIXe siècle (Archives de Paris, Plan parcellaire avant 1860).

Les travaux de construction de quais hauts de part et d’autre du quai des Ormes, sur lequel débouchait le pont Marie, entrepris à partir de 1835 pour le quai de la Grève et son bas-port[8], furent achevés en 1836 et 1837[9]. Côté Saint-Paul, on prévoyait d’ « établir un mur de quai dans la longueur du port Saint-Paul, afin de supprimer la pente rapide qui affect[ait] tout le terrain compris entre l’extrémité de la rue Saint-Paul et le bas-port, et rendre praticable, sans danger, cette partie de la voie publique où chaque jour on déplor[ait] des accidents », amélioration réclamée  « depuis plusieurs années par un grand nombre d’habitants du quartier »[10]. Les travaux commencèrent en 1836, en même temps que ceux du quai des Célestins, et l’adjudication pour leur achèvement et la construction du bas-port fut lancée en juillet 1837[11].

Ces travaux de grande ampleur comprenant des terrassements immenses étaient longs à mener et entraînaient une gêne certaine pour toutes les activités liées au fleuve. Si la presse annonçait en février 1838 la fin des travaux[12], certains journaux d’opposition s’étonnaient de l’inexactitude de ces informations données par des « journaux officiels » : « Le quai Saint-Paul n’est pas reconstruit jusqu’au tiers de son étendue […] Au quai Saint-Paul comme au quai Saint-Bernard, ainsi qu’à celui de l’École [aujourd’hui quai du Louvre], dont on ne parle pas, tous les travaux sont arrêtés à cause de l’hiver » écrit la Gazette de France le 19 février 1838. Finalement, les travaux du quai et du bas-port Saint-Paul ne se terminèrent qu’en 1842[13].

Vue du port Saint-Paul fin XIXe-début XXe siècle, lors de basses eaux. La grève a été pavée. Le feuillage de l’arbre masque les parapets du quai et le nouveau corps de garde.

Le corps de garde du port Saint-Paul.

Mais avant cette date, dès 1836 sans doute, les travaux de construction des quais et des bas-ports avaient « nécessité la démolition des corps de garde des ports au Blé [quai de la Grève] et de Saint-Paul »[14]. Ces bâtiments, répartis le long du fleuve, étaient des postes de police chargés de la surveillance des ports, des quais et des quartiers voisins. À une époque où toute marchandise entrant dans la capitale était soumise à l’octroi, ils renforçaient l’autorité des agents de la municipalité chargés de percevoir ces contributions.  

Nous avons marqué l’emplacement de celui de Saint-Paul sur le plan de Jaillot de 1773 et sur le plan parcellaire de Vasserot des années 1810-1830. Il était situé à l’extrémité de l’ancien parapet du quai des Célestins, près de la pente descendant vers la grève. Il apparaît également sur le tableau peint vers 1759 par Charles-Leopold van Grevenbroeck du port Saint-Paul, sur une gravure de 1788, et, peu d’années avant sa destruction, inchangé, sur le tableau de Antoine Perrot, Vue de l’Île Louviers (1830).

A.-L.-P. Trimolet, Le Pont Marie et le quai des Célestin. Vers 1870 (Musée Carnavalet). A droite, le nouveau corps de garde bâti en 1837. Il est resté le même aujourd’hui.

Mais après leur démolition, le rétablissement des corps de garde du port au blé et du quai Saint-Paul était jugé indispensable pour le préfet Rambuteau. « L’administration, écrit-il, a saisi cette occasion pour construire, au centre du port au Blé, entre les deux escaliers formant rampe adossée au mur du quai, un bâtiment disposé de manière à recevoir à la fois un corps de garde pour quinze hommes, un bureau d’inspecteur de la navigation, un magasin pour les agrès et le matériel de marine, enfin des latrines publiques dont l’établissement était reconnu urgent dans l’intérêt de la décence et de la salubrité publique.

Charles Nègre, Pavillon d’octroi, port de l’Hôtel-de-Ville et l’Île de la Cité avec la Conciergerie. Entre 1851 et 1854 (Musée Carnavalet). Aujourd’hui disparu, il est construit au même moment que son jumeau du quai Saint-Paul. Les deux corps de garde différaient légèrement cependant, l’entrée de celui du quai de l’Hôtel-de-Ville étant couverte par un porche.
Gustave Le Gray, Le pont d’Arcole depuis le quai de l’Hôtel de Ville, 1859 (Bibliothèque spécialisées de la Ville de Paris). Autre vue du corps de garde du quai de l’Hôtel-de-Ville. La similitude avec celui subsistant quai des Célestins est frappante.

Un second bâtiment, dans la disposition et la destination sont en tous points analogues à celle du bâtiment dont il vient d’être question, s’élève, en ce moment aussi, sur le quai Saint-Paul, non loin de l’emplacement qu’occupait l’ancien corps de garde ». Avec un troisième corps de garde encore à édifier place Mazas pour « la sûreté du port au Plâtre », ces petites constructions étaient « destinées à former décoration avec les quais et plantations sur lesquels on les [avait] établies ». Le préfet entendait concilier maintien de l’ordre et embellissement ! Le coût de l’ensemble de ces trois bâtiments s’élevait à 95 000 francs[15].

Aujourd’hui ne subsiste que le corps de garde du Port Saint-Paul, sans doute sauvé par sa position excentrée dans la courbure formée par la Seine à cet endroit. En revanche, la construction des voies sur berges a emporté ceux de l’Hôtel-de-Ville et de la place Mazas.

Antoine-Marie Peyre (Collections de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts).

L’architecte désigné pour la construction des corps de garde jumeaux des quais Saint-Paul et de la Grève, érigés en 1837, était Antoine-Marie Peyre (1770-1843). Fils et neveu d’architectes (son père, Marie-Joseph, fut l’architecte du théâtre de l’Odéon, bâti entre 1779 et 1782), aide de camp de La Fayette en 1791, combattant sous l’uniforme durant les guerres de la Révolution, il devint architecte des bâtiments civils sous le Directoire, puis fut nommé architecte du gouvernement en 1801. Il organisa sous l’Empire le corps des sapeurs-pompiers de Paris. Ses principales œuvres à Paris sont le premier Musée des monuments français, installé dans l’ancien couvent des Petits-Augustins (aujourd’hui École nationale supérieure des Beaux-Arts), le théâtre de la Gaîté (détruit par un incendie), le marché Saint-Martin, la rénovation du palais de Justice et, dans notre quartier, la charpente en fer du marché des Blancs-Manteaux « suivant un système entièrement neuf ». Il était aussi le gendre du célèbre éditeur et libraire Charles-Joseph Panckoucke[16].

Le poste de Police de l’Arsenal, quai des Célestins (Carte postale, 1ère moitié du XXe siècle).

Les qualités architecturales des nouveaux corps de gardes construits par Peyre furent favorablement accueillies.

« Parmi les grands travaux qui ont si avantageusement changé l’aspect extérieur de Paris sur les quatre rives de la Seine, lit-on dans le Moniteur du 27 août 1837, il en est qui, dans des petites dimensions auxquelles ils ont été restreints, n’en méritent pas moins d’être remarqués avec intérêt. De ce nombre sont les deux corps de garde qui viennent d’être construits sur les quais Saint-Paul et de la Grève, dans l’alignement des parapets : ce sont deux bâtiments d’une architecture simple, mais de bon goût, qui est parfaitement en rapport avec celle des diverses constructions qui bordent le fleuve. Sans déroger à la pureté des lignes classiques, M. Peyre, à qui l’on doit le dessin et l’exécution de ces jolis ouvrages, a senti la nécessité d’y marier le ton de la brique avec celui de la pierre de taille ; et l’on ne peut nier que l’effet de ce mélange ne soit agréable à l’œil. Dans l’un comme dans l’autre de ces petits édifices, un fronton de pierre, sur le tympan duquel on lit ces mots : Liberté, ordre public, domine un porche de moindre dimension, qui se détache de la façade, et met à couvert la porte principale ».

Un porche en pierre se détachait en effet de la façade du corps de garde du port de l’Hôtel de Ville, ainsi que le montre une photographie prise par Charles Nègre au début des années 1850. Existait-il aussi sur l’entrée de celui du port Saint-Paul ? Car si le porche du corps de garde de l’Hôtel de Ville a subsisté jusqu’à 1910 au moins, comme on le constate sur des cartes postales éditées à l’occasion des inondations de cette année-là, celui du corps de garde du port Saint-Paul n’apparaît pas sur une illustration de 1877 où on ne remarque qu’une structure légère, pareille à celle aujourd’hui en place. Les bâtiments jumeaux n’étaient peut-être pas « en tout point analogues« .

1910
2016 (photo de l’auteur)

Le rez-de-chaussée, côté Seine, étant occupé par les activités portuaires, le corps de garde n’occupait que la partie supérieure du bâtiment. « On y arrive par un perron, poursuit l’article du journal, et de là on communique à volonté avec les deux pièces qui ont été pratiquées dans les ailes, à droite et à gauche du bâtiment. Ces constructions ont toute l’élégance que comporte leur destination ; et il est fort à désirer que les autres corps de garde de la capitale soient désormais édifiés, sinon sur le même dessin, du moins dans le même goût et avec le même soin. Également éloignée d’une prétention ambitieuse et d’une parcimonieuse simplicité, l’habile architecte est judicieusement resté dans les termes du précepte, Ne quid nimis, mérite digne d’éloges en tout temps et en toutes choses »[17].

En arrière-plan, le poste de police vu côté ville (Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris, BHVP).

Un ouvrage sur l’organisation de la police à Paris, publié en 1887, nous apprend que les ilotiers du poste de Police du quartier de l’Arsenal, basés dans notre bâtiment, patrouillaient sur un vaste secteur allant du boulevard Bourdon à la rue Saint-Paul et de la place des Vosges au quai des Célestins[18]. Et dans la presse de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, le poste du quai des Célestins, appelé poste de l’Arsenal, et les policiers qui l’occupaient figurent régulièrement parmi les récits et les drames qui ponctuent les pages des faits divers.

La partie basse de l’édifice fut occupée jusqu’à la Première Guerre mondiale par les services de l’octroi (supprimé en 1943), puis des années 1930 à 1942, par la Chambre syndicale des négociants en vieux métaux et matériel d’usine du Nord de la France. Mais de sa construction en 1837 jusqu’à sa désaffection en 1963, c’est en permanence que la Maison des Célestins abrita ce qui fut le poste de police du quartier de l’Arsenal[19].

J.-A. Chauvet, Le port Saint-Paul, le Pont-Marie, le quai des Célestins, 1884 (Musée Carnavalet).

_______________________


[1] Isabelle Backouche, La trace du fleuve : la Seine et Paris (1750-1850), Paris, EHESS, 2016, p. 333.

[2] Michaël Darnin, Paris, la forme d’une ville, Paris, Parigramme, 2016, p. 18.

[3] Gazette de France, 11 mai 1836.

[4] Le Siècle, 14 décembre 1836.

[5] Voir chronologie des aménagements de 1802 à 1849 dans I. Backouche, op. cit, p. 334.

[6] M. Darnin, op. cit., p. 18. Le premier quai des Célestins avait été ainsi bâti aux XIVe et XVe siècle.

[7] M. Darnin, op. cit., p. 46.

[8] Journal des artistes, 16 novembre 1834, p. 311.

[9] Le Temps, 29 février 1836. Journal des débats politiques et littéraires, 24 avril 1836.

[10] Journal des artistes, 16 novembre 1834, p. 311.

[11] Le Moniteur industriel, 2 juillet 1837.

[12] Journal des débats politiques et littéraire, 14 février 1838.

[13] I. Backouche, op. cit., p. 334.

[14] C.-P. Barthelot de Rambuteau, Compte-rendu de l’administration du département de la Seine et de la ville de Paris pendant l’année 1836, Paris, Vinchon, 1837, p. 136.

[15] Rambuteau, op. cit., p. 136.

[16] Notice établie à partir de la Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, publiée par MM. Firmin, Didot frères, Paris, 1852-1866, T. 39, 1862, p. 779-780 ; Le Moniteur, 27 février et 1er mars 1843 ; Bulletin de la Société historique du Vie arrondissement, année 1900, p. 336-337 ; fiche Wikipédia.

[17] Le Moniteur, 27 août 1837.

[18] La police à Paris : son organisation, son fonctionnement, par un rédacteur du Temps, Paris, librairie du Temps, 1887, p. XVII-XVIII.

[19]  Annuaire-almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de l’administration…, Paris, Firmin Didot et Bottin réunis, années correspondantes. On note juste l’absence dans l’annuaire de mention du poste de police de l’Arsenal, sise 1 quai des Célestins, pour les années 1945 à 1947.

Auteur : Gaspard Landau

Sous le nom de Gaspard Landau, j'explore l'histoire de ce bout du Marais qui, sur les bords de Seine, s'est érigé sur les fondations de l'ancien hôtel Saint-Pol. A côté de cela, sous le nom d'Olivier Siffrin, je suis bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de France.

Une réflexion sur « Histoires de quartier… La Maison des Célestins, ancien corps de garde du Port Saint-Paul. »

  1. Bonjour,
    ce bâtiment a aussi servi de salle de cours pour les cours de secourisme donnés par la Protection Civile de Paris dans les années 80. Élève puis assistante a ces cours je l’ai bien connu à cette époque .

    J’aime

Laisser un commentaire