Histoires de quartier… Quand la place des Vosges faillit devenir le Panthéon de la littérature française.

(carte postale).

Les transformations subies ces dernières années par quelques grandes places parisiennes ont souvent suscité émotion et critiques. Il y a plus d’un siècle, au tournant des années 1903 et 1904, un projet d’aménagement de la place des Vosges imaginé par Paul Meurice, l’ami de Victor Hugo, aurait donné à ce lieu, s’il avait abouti, une tout autre physionomie que celle que nous lui connaissons aujourd’hui. Et hier comme aujourd’hui, cela fut sujet à débats et polémiques.

Paul Meurice (ParisMuséeCollections).

L’origine de ce projet est fortement liée à la fondation de la Maison Victor Hugo, inaugurée le 30 juin 1903 dans l’ancien hôtel de Rohan-Guéméné, au n° 6 place des Vosges, là où l’écrivain habita avec sa famille entre 1832 à 1848. Au cours de la cérémonie d’inauguration, les représentants de l’État et de la municipalité, de l’Académie française, de la Comédie française et de diverses administrations rendirent un hommage appuyé à Paul Meurice. Exécuteur testamentaire de Victor Hugo, grand collectionneur de tout ce qui touchait à son maître et éditeur scrupuleux de ses œuvres, ce véritable inventeur du « musée monographique »[1] fut à l’initiative de la création de la Maison Victor Hugo. Avec les petits-enfants de l’écrivain, il l’ enrichit de ses collections composées d’« œuvres variées de Victor Hugo et sur Victor Hugo », de dessins de l’écrivain, d’autographes, de tableaux, de livres,…[2]

Un peu plus d’un an auparavant, Paris avait célébré le centenaire de la naissance de Victor Hugo. Illustration du Petit Parisien, 9 mars 1902 (ParisMuséeCollections).

Dans le discours qu’il prononça ce jour-là, Jules Claretie, de l’Académie française, fit parler ses souvenirs :

Jules Claretie (Académie Française).

 « Je n’ai pu m’empêcher d’être ému, la première fois que j’ai posé le pied sur les marches de pierre de cet escalier à rampe de fer que, le cœur battant bien fort, tant de débutants, d’admirateurs, de familiers, tant de glorieux amis ont gravi autrefois ! Tout un vivant Panthéon a passé, messieurs, par où vous venez de passer. Sur ces marches que les enfants de Victor Hugo montaient en riant, en chantant, des hommes qui furent l’éclat de tout un siècle ont posé le pied. Toute une génération d’immortels ! Quels noms, quelles renommées, quelles statues, quels fantômes ! C’est Lamartine, c’est Michelet, c’est Alexandre Dumas, c’est Gérard de Nerval, c’est Alphonse Karr, c’est Pétrus Borel […] C’est là, au même étage, dans la maison qui fait l’angle, Théophile Gautier, le disciple logé auprès du Maître, ouvrant chaque matin sa fenêtre pour voir lever Victor Hugo comme il verrait lever le soleil. Alfred de Vigny s’était éloigné, Musset oubliait, George Sand était-elle venue ? D’autres aussi ».[3]

L’évocation par Claretie de toutes ces gloires littéraires et d’un Panthéon qui les rassemblerait fit-elle étincelle dans l’esprit de Paul Meurice ? Ou les deux hommes étaient-ils de connivence ? Toujours est-il que près de six mois après l’inauguration du musée Victor Hugo, dans un long article du Figaro du 4 décembre 1904 intitulé « Un panthéon place Royale« , l’académicien présentait sous un jour très favorable le projet qu’était venu lui exposer Paul Meurice : faire de la place des Vosges, « un peu déserte et comme délaissée »,  le lieu de « glorification de tout un siècle […], de notre dix-neuvième siècle français sur une place publique de Paris » en y rassemblant les statues de « toutes les hautes figures dont s’honor[aient], au siècle passé, la poésie et les lettres françaises ».

Une des quatre fontaines installées place des Vosges en 1825, sculptées par Jean-Pierre Cortot, entourant la statue de Louis XIII, œuvre du même sculpteur (Carte postale).

Meurice se désolait des emplacements où l’on érigeait les « statues de nos grands hommes ». A cette époque, elles se multipliaient, dressées « ici ou là, un peu au hasard » sur les places, sur les boulevards et dans les jardins, comme dans le parc Monceau, « peuplé d’images de marbre » et qui finirait « par prendre un vague aspect de cimetière ». Aussi proposait-il de faire de cette « admirable place Royale où rayonn[ait] désormais le nom de Victor Hugo », une « sorte de coin sacré où, autour de Louis XIII, qui est là chez lui » se grouperaient les « grands hommes qu’on prétend[ait] honorer » et qu’on allait « exiler, çà et là, dans les carrefours ou les squares de Paris ».

Dans sa vision, Paul Meurice plaçait au centre de cette « réunion superbe », de ce « congrès », de cette assemblée de « tous ceux qui, par la pensée, illustrèrent le siècle » passé, « l’aïeul, le maître des esprits », Chateaubriand, avec autour de lui « ceux qu’il a nourris de son génie » : Lamartine, Michelet, Lammenais, et aussi Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alfred de Vigny, Stendhal, d’autres encore. Les statues de Balzac et de Dumas, déjà pourtant placées ailleurs, ne « pourraient manquer au rendez-vous ».

L’idée de cette « création d’un Westminster français »[4] place des Vosges est vite reprise et commentée dans la presse. Après Claretie et Le Figaro, c’est dans L’Éclair[5] que Paul Meurice défend son projet face à un rédacteur tout à fait acquis à sa cause. Car pour ce dernier, le « décor de théâtre » qu’offre la place avec « sa couleur et son harmonie » souffre d’une « faute de goût : le jardin, le square dessiné au milieu de cette place, malgré quelques beaux arbres, et sa pesante statue de marbre, n’est pas digne de son entour. Quel correctif lui apporter, tout en laissant sous cet ombrage un espace nécessaire aux jeux de l’enfance ».

Schéma de Paul Meurice indiquant l’emplacement des statues dans le jardin de la place des Vosges. La croix marque la position de la Maison Victor Hugo (L’Éclair, 7 déc. 1903).

Déjà Meurice traçait sur un plan du jardin l’emplacement des statues formant ce Panthéon. Elles étaient au nombre de neuf, figures dominant à ses yeux le XIXe siècle littéraire. Mais d’autres écrivains « pourraient, entre elles, se glisser, par l’expression d’un hommage plus discret » : Nerval, Gautier, Lammenais, Stendhal, déjà cités, mais aussi Mérimée, et Eugène Sue. Au contraire de la voie publique, « passante, animée, emplie des rumeurs de la vie contemporaine » et dépourvue de « la solennité froide du temple », la place Royale « avec tous ces grands lettrés, fantômes de bronze ou de marbre, ser[ait] comme le fut en ce lieu même le logis de Hugo : le rendez-vous des lettrés et fiers esprits, semblant, par-delà le tombeau, poursuivre leur dialogue ». Et quelle meilleure façon pour le Marais, « morne et silencieux », de retrouver son « attrait orgueilleux des grands jours ».

On était moins enthousiastes au Petit Journal[6]: « On nous menace d’une invasion de statues, et à chaque instant, on nous annonce qu’on va perpétuer, en marbre ou en bronze, celui-ci ou celui-là ». Ces érections pas toujours justifiées avaient au moins une fonction : « Il faut bien que les sculpteurs vivent », ironisait le rédacteur.  Mais cette profusion de statues saturait l’espace publique et les jardins. Le Luxembourg, le parc Monceau allaient finir par « ressembler à des cimetières italiens si on continu[ait] à les encombrer de monuments quasi-funéraires et de statues ».

Le monument à Alfred de Musset, œuvre d’Antonin Mercié. Meurice aurait souhaité qu’elle devienne l’une des neuf statues installées place des Vosges, en dépit de sa taille imposante. Finalement placée devant la Comédie française, elle en est retirée en 1964. Elle est réinstallée au parc Monceau en 1981 (carte postale).

Alors si, au Petit Journal, on adhérait à l’idée de réunir ces statues en un lieu unique, le choix de la place des Vosges, « vaste et deserte », « sorte de lande qui, l’hiver, connaît peu de voyageurs, et l’été, sert de promenade et de refuge aux bonnes d’enfants et aux nourrices » apparaissait peu judicieux. Installés « bien loin du mouvement de la ville, les pauvres grands hommes courraient le risque de se morfondre dans la solitude ». Et si un lieu devait être transformé en « galerie des grands hommes », en « avenue d’immortalité », c’était plutôt le Palais-Royal, devenu « une véritable nécropole » triste et abandonné et dont on se demandait comment il pourrait être utilisé.

Face à Jules Claretie, un autre académicien, Émile Faguet[7], prit résolument partie contre ce « projet de Westminster-place »[8]. Il reprochait à Paul Meurice d’avoir choisi ses grands hommes « dans la liste de ses admirations », n’en trouvant, comme les Muses, que neuf « selon son goût », et, ironisait-il, de n’avoir pas songé « ni à Mérimée, ni à Sainte-Beuve, ni à Auguste Comte, ni à Taine, évidemment personnages secondaires et infiniment inférieurs à Alexandre Dumas ».

Émile Faguet (Source Wikipédia)

Ce que Faguet critiquait surtout dans le projet de Meurice, c’était de donner à Victor Hugo une place et une prééminence que lui-même contestait à l’auteur des Misérables[9] : « Victor Hugo ayant sa maison place des Vosges, il veut en quelque sorte montrer tout le dix-neuvième siècle génial en cortège devant sa maison ou comme se dirigeant chez lui pour lui faire visite et hommage ». Ces neuf écrivains, Meurice voulait les montrer « comme les satellites de Victor Hugo ».

De plus, ce projet donnerait à la place des Vosges l’« aspect le plus funèbre du monde », alors qu’elle n’est déjà pas si gaie, jugeait-il. « Elle est noble, elle est historique ; elle est très belle pour les yeux d’un artiste ; mais elle est terriblement triste. La consteller de neuf statues, ce sera lui donner l’aspect d’un cimetière et la rendre décidément lugubre ». Faguet ajoutait aussi – « Voyez la malchance ! » – que la place des Vosges était la place Louis XIII, avec en son centre la statue, « équestre même », du roi. L’académicien ajoutait : « Louis XIII, trop rabaissé par les historiens et par les poètes, par Victor Hugo lui-même, fut un Roi, un vrai Roi […] Mais il faut reconnaître qu’il n’est pas folâtre […]. Les neufs fantômes présidés par ce spectre triste, cela fera de la place des Vosges, triste par elle-même, une décoration de catafalque ».

La statue de Louis XIII (Musée Carnavalet).

La critique mordante du projet de Paul Meurice par Émile Faguet reçut le soutien d’André Hallays[10] dans sa chronique « En flânant« , publiée dans le Journal de Débats littéraires et politiques[11]. Il louait le disciple de l’illustre écrivain pour avoir été à l’origine de la création de la Maison Victor Hugo. Mais l’idée de peupler le jardin de statues révélait, d’après lui, les aspirations cachées de Meurice rêvant de placer « les images des saints près du temple de la divinité ». L’étape suivante verrait la place des Vosges être rebaptisée place Victor Hugo ! Pour le journaliste, un tel projet, une « telle idée [était] détestable ; elle choqu[ait] le bon goût ; elle méconnaiss[ait] les convenances historiques et artistiques » en défigurant la place Royale, « un des plus admirables tableaux que le passé nous ait légué ». On ne pouvait la « saccager en la parsemant de marbres ou de bronzes ».

La Cité, bulletin de la Société historique et archéologique du IVe arrondissement
(consultable sur Gallica)

Autre opposant au projet de Paul Meurice, la jeune Société historique et archéologique du IVe arrondissement, fondée en 1902, s’insurgeait elle aussi contre ce qui tendait « à défigurer la plus belle place de Paris »[12]. Sous la plume de Lucien Lambeau, secrétaire général de la Commission du Vieux-Paris, sa revue, La Cité, publiait un manifeste titré « Pour la place Royale« . L’historien écrivait[13] :

« Qu’on le veuille ou non, la place Royale est un décor définitif et complet ne pouvant supporter ni retouche ni adjonction d’aucune sorte. Les derniers attouchements stupides des hommes furent le remplacement des grilles de Louis XIV par celles de Louis-Philippe, qui y sont encore aujourd’hui, ainsi que l’édification des fontaines ridicules et du malencontreux kiosque à musique. Cela doit suffire et il serait criminel de pousser plus loin ces fantaisies.

Je vois bien, sans doute, dans les figures peuplant le Campo-Santo rêvé par M. Paul Meurice, comme une garde d’honneur en marbre et en bronze veillant, sentinelles glorieuses, à la porte du maître ; mais je vois aussi le piteux effet que feront, au milieu des hauts pavillons rouges de Claude de Châtillon, ces longues redingotes, ces pantalons à sous-pieds, ces toupets 1830 que portaient Vigny, Lamartine, Châteaubriand et ceux que l’on veut y dresser.

Voit-on la figure que ferait le mélancolique Louis XIII au milieu de ce parterre d’hommes illustres auxquels, du haut de son cheval, il aurait l’air de commander une manœuvre. Car c’est d’une véritable légion qu’il est question de peupler la place et le plan nous annonce, pour commencer : A. Dumas, Vigny, Balzac, Lamartine, Châteaubriand, Michelet, V. Hugo, G. Sand, Musset. Ensuite viendront (j’allais dire en file indienne) : Flaubert, Gérard de Nerval, Lamennais, Mérimée, Théophile Gautier, Stendhal et Eugène Sue.

En supputant tous les écrivains illustres qu’a produit le XIXe siècle, on arrivera certainement à doter l’endroit d’une statue par mètre carré. Que si, un jour, l’espace venait à manquer, on aurait la ressource de faire comme l’Hôtel de Ville pour ses chevaliers bannerets, c’est-à-dire d’en planter sur les toits, en guise d’épis de faîte ».

Dans beaucoup d’autres titres de presse, on rendait compte du projet de Paul Meurice sans trop engager d’avis, en restant toutefois quelque peu dubitatif quant à sa possible réalisation. Car si le vieil ami de Victor Hugo évoquait l’idée d’une souscription publique, c’est aussi avec le « concours de l’État et de la Ville de Paris » que s’édifieraient ces monuments. On pouvait alors être réservé sur l’avenir de ce projet : « Les souscripteurs ont l’oreille dure. Quant aux pouvoirs publics, ils ont déjà tant de peine à boucler leurs budgets ! »[14].

(Carte postale).

Henri Galli, conseiller municipal du IVe arrondissement qui avait activement soutenu la création de la Maison Victor Hugo, soutint au début Paul Meurice dans son projet pour la place des Vosges. Lui revenait la tâche de convaincre le conseil municipal d’adhérer. Le compte rendu qu’il fit de son action dans La Liberté le 5 janvier 1904 révélait cependant un certain pessimisme face au peu d’enthousiasme des édiles. Certes ceux-ci regardaient d’un œil bienveillant, voire favorable, la proposition de Meurice, mais ils ne pouvaient l’envisager sans le concours financier de l’État. On pouvait néanmoins débuter par la statue de Chateaubriand en faisant appel aux souscriptions particulières et à celles des sociétés littéraires et artistiques ainsi que des « assemblées politiques ». Et on verrait par la suite pour les autres monuments[15].

Mais si souscriptions il y eut, elles n’ont pas dû être bien conséquentes, car aucune statue de Chateaubriand, première de ce qui devait être une série, ne fut dressée à cette époque place des Vosges, ni même ailleurs à Paris[16]. Face à l’hostilité marquée de personnalités influentes et de la Commission du Vieux-Paris, le dernier projet du « grand prêtre de la religion hugolienne »[17] fit long feu et très vite, on n’en parla plus dans les colonnes des journaux. Quand en décembre 1905 mourut Paul Meurice, « l’un des plus éminents et le dernier représentant de l’époque romantique »[18], nulle part, dans les nombreux hommages que lui rendit la presse, ne fut évoqué son rêve de voir la place des Vosges transformée en Panthéon de la littérature française.

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[1] Gérard Audinet, « Quand donner, c’est créer. Paul Meurice et la Maison de Victor Hugo« , dans Choisir Paris : les grandes donations aux musées de la Ville de Paris, dir. par Chantal Georgel, Paris, INHA, 2015 (https://books.openedition.org/inha/6903)

[2] Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 4 juillet 1903.

[3] Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 4 juillet 1903.

[4] La Presse, 5 décembre 1903.L’expression est de Claretie.

[5] L’Éclair, 7 décembre 1903.

[6] Le Petit Journal, 7 décembre 1903.

[7] Émile Faguet (1847-1916).

[8] Le Soleil, 9 décembre 1903.

[9] Dans sa page Wikipédia, il est écrit qu’il est « connu pour considérer Victor Hugo comme un auteur creux quoique maîtrisant la rime et la forme poétique ». Voir à ce propos sur Gallica ses Propos littéraires. 5e série. Victor Hugo… Paris, 1902-1910, p. 1-28.

[10] André Hallays (1859-1930) .

[11] Journal des débats politiques et littéraires, 25 décembre 1903.

[12] La Cité, janv.-avr. 1904, n° 9, p. 37.

[13] La Cité, juil.-sept. 1904, n° 11, p. 200-202.

[14] La République française, 8 décembre 1903.

[15] La Liberté, 5 janvier 1904.

[16] Si ce n’est le buste de pierre sculpté en 1948 par Maurice Gambier d’Hurigny et installé dans le square des Missions étrangères (7e arr.). Je renvoie à l’excellent site Paris 1900 ( https://paris1900.lartnouveau.com/index.htm ) qui recense la totalité des statues de Paris, y compris celles qui ont disparu, fondues sous l’Occupation par ordre du gouvernement de Vichy.

[17] La Presse, 2 janvier 1905.

[18] Le Radical, 12 décembre 1905.

Sur l’histoire de la place des Vosges, nous renvoyons sur l’ouvrage de Lucien Lambeau, La place Royale, Paris, H. Daragon, 1906, 365 pages, et sur celui dirigé par Alexandre Gady, De la place royale à la place des Vosges, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 1996, 414 pages.

Voir aussi le site de la Maison Victor Hugo, place des Vosges.

(ParisMuséeCollections – Maison Victor Hugo)
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Auteur : Gaspard Landau

Sous le nom de Gaspard Landau, j'explore l'histoire de ce bout du Marais qui, sur les bords de Seine, s'est érigé sur les fondations de l'ancien hôtel Saint-Pol. A côté de cela, sous le nom d'Olivier Siffrin, je suis bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de France.

Une réflexion sur « Histoires de quartier… Quand la place des Vosges faillit devenir le Panthéon de la littérature française. »

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