En 1864, un pharmacien ambitieux et entreprenant de la rue Neuve-des-Petits-Champs, trop à l’étroit dans les rues enserrées du quartier Vivienne pour développer son commerce de produits médicinaux, décide de s’installer dans le quartier de l’Arsenal, 2 rue des Lions-Saint-Paul. La fabrique et le dépôt de la maison Laroze vont occuper l’immeuble jusqu’au début des années 1930, partageant les lieux avec quelques autres commerces et des locataires. Jusqu’au moment de la démolition du bâtiment, qui laissera place à la construction de l’annexe actuelle de l’école Massillon, c’est d’ici que les lotions, pommades, sirops et granules Laroze vont être expédiés dans les pharmacies du monde entier.
Le Tonique anti-nerveux d’un entrepreneur pressé.
Quand il s’installe rue des Lions-Saint-Paul en 1863[1], Jean-Paul Laroze est déjà un pharmacien et un entrepreneur reconnu dans sa profession. Formé à l’Ecole spéciale de pharmacie de Paris[2], où il a aussi suivi un enseignement en chimie, botanique et histoire naturelle[3], il occupe depuis 1835 une officine sise 26 rue Neuve-des-Petits-Champs[4].
Dans une ville en pleine expansion et qui passe entre 1803 et 1850 d’une population de 580 000 à 1 060 000 habitants, le nombre de pharmacies augmente dans des proportions encore plus grandes : on compte 116 officines en 1803, 252 en 1831 et 523 en 1864[5]. Face à la concurrence, le pharmacien, « à côté du chiffre d’affaires venant des médicaments des prescriptions » des médecins, doit aussi « pouvoir rentabiliser son fonds de commerce en créant des produits personnels », médicaments officinaux portant sa marque[6].
Laroze lance ses premiers produits vers 1830. La mention de ses «sirop et pâte pectorale incisif de Calabre, pastilles chlorurées contre la mauvaise haleine » enrichit sa référence dans l’Almanach du commerce de Paris [7], et dès 1838, les premières publicités pour la pharmacie Laroze apparaissent dans le journal La Presse[8].
Parallèlement, J.-P. Laroze rédige et édite en 1838 une Pharmacie portative simplifiée, sorte de manuel de secours pour lequel il dépose un brevet qui court sur cinq ans en France et même en Angleterre[9]
Le produit phare de Laroze à partir de ces années 1830-1840 est son sirop tonique anti-nerveux. Une pleine page de publicité publiée dans La Sylphide , revue de littérature, beaux-arts, mode en vante les mérites en 1845, et les méthodes les plus modernes de la publicité sont utilisées : validation par des autorités médicales (un médecin de la Faculté de Paris et un journal professionnel[10]), témoignages de patients guéris, facilité d’utilisation en regard d’autres pratiques… A la fois traitement de problèmes gastriques et fortifiant, le tonique de Laroze est un réel succès commercial. Dans un contexte concurrentiel intense, où de nombreux pharmaciens lancent chacun de leur côté leurs propres produits, l’utilisation massive de la publicité par J.-P. Laroze, qui inonde la presse de ses annonces, explique sans doute en grande partie cette réussite.
On trouve les publicités pour le tonique anti-nerveux dans tous les journaux parisiens, mais aussi dans la presse de province où se met en place tout un réseau de distribution dans des pharmacies agréées. Des pages entières sont achetées dans l’Almanach-Bottin du commerce, publication largement diffusée dans tout le pays et à l’étranger. On trouve les placards publicitaires de la maison Laroze jusque dans les journaux haïtiens.
Fort du succès de son tonique, le pharmacien développe de nouveaux produits, comme les Pilules de santé de J.-P. Laroze, le Curaçao français, liqueur de table au curaçao de Hollande aux vertus « digestives, apéritives et stomachiques par excellence », mais aussi des produits « médico-hygiéniques ». Il associe son fils ou son neveu, François, [11] pharmacien lui-même, à son entreprise et de nouveaux produits sortent sous le nom de ce dernier. Mais cette diversification d’appellations ne dure pas, et bientôt le nom, ou plutôt la marque J.-P. Laroze s’impose parmi les plus connues au milieu de l’offre foisonnante de médications de toutes sortes.
Associant éducation et prophylaxie à ses stratégies commerciales, le « docteur J.-P. Laroze, chimiste », publie également pendant quelques années au début des années 1860 un « Almanach d’hygiène pratique et quotidienne, ou application de produits raisonnés à la conservation des organes accessoires, peau, dents, cheveux (en particulier), et de la santé en général »[12]. Et réelle reconnaissance, ou publicité déguisée, plusieurs ouvrages à caractère scientifique citent les produits de J.-P. Laroze, et notamment son fameux tonique au sirop d’écorces d’oranges amères qui permet de rendre l’iodure de potassium ou l’iodure de fer « plus assimilable » et moins irritants[13].
Postérité littéraire aussi pour le tonique de J.-P. Laroze. Dans ses souvenirs d’enfance, André Gide se souvient : « au chevet de mon lit, chaque nuit, un verre à demi-plein d’une solution de chloral, plein de petits cristaux d’hydrate, m’attendait. A table, à côté de mon assiette, c’était une bouteille de ‘’sirop Laroze’’, écorces d’oranges amères et bromure de potassium »[14].
Extension rue des Lions.
Le développement des affaires de Jean-Paul Laroze va rendre l’officine de la rue Neuve-des-Petits-Champs trop étroite pour satisfaire aux exigences de la fabrication et du stockage d’une gamme de produits de plus en plus étendue. En 1863, il laisse donc celle-ci sous la responsabilité de François Laroze pour transférer ses activités au 39bis rue de la Fontaine-Molière[15], d’où il gère depuis quelques années les ventes en gros, puis dès l’année suivante, il s’installe au 2 rue des Lions Saint-Paul.
Depuis le départ des marchands de bois qui œuvraient sur l’ancienne île Louviers et de la fabrique de mosaïques métalliques de Straubharth , les seules activités référencées à cette adresse ont été un bref commerce de vin en 1838, tenu par un Rocheteau, puis, entre 1846 et 1853, un marchand de bois et charbon, Maumeney auquel ont succédé sept marchands de vins en dix ans[16].
A l’arrivée de Laroze, en 1864, tout autre activité commerciale ou artisanale semble cesser. Le pharmacien entreprend-il des travaux pour transformer les lieux et les adapter à la fabrication et au stockage de ses productions ? Et dans quelles mesures la (re)construction de 1865[17] affecte-t-elle le bâtiment alors en place ? On a vu avec les plans parcellaires de 1810-1830 et 1860 et une photographie ancienne que si transformations profondes il y a eu, elles sont sans doute plus anciennes. La façade côté rue Beautreillis présente des similitudes entre le premier tiers et la fin du XIXe siècle qui enjambent cette date de 1865. Mais la coïncidence entre l’installation de Laroze rue des Lions-Saint-Paul, la fin visible de tout autre activité commerciale et des travaux de construction partielle, dans la cour notamment, peuvent nous faire supposer que l’entrepreneur est à l’origine de ces derniers.
Un plan sommaire dressé entre 1890 et 1909 montre d’ailleurs la nature des transformations.
Dans la cour est installée (en C), à côté du proche d’entrée, une loge de gardien en rez-de-chaussée et « construite sur terre-plein ». Dans le corps de bâtiment en façade et celui à droite, côté rue du Petit-Musc (en A), construits sur caves, on trouve au rez-de-chaussée des ateliers et des bureaux, un logement et des bureaux au 1er étage, deux logements à chaque étage au 2e et 3e, et cinq chambres au 4e. Sur le corps de bâtiment de gauche, côté rue Beautreillis (en B), également construit sur caves, même disposition du rez-de-chaussée qui se partage entre bureaux et ateliers, et deux logements par étage du 2e au 4e. Un appentis en rez-de-chaussée a été construit dans la cour, à l’image de ce qui se fait à cette époque dans la plupart des cours des anciens hôtels du quartier reconvertis en ateliers et fabriques. Il n’y a pas de boutique ouverte sur rue[18].
On manque d’informations sur le développement de l’entreprise Laroze rue des Lions. Mais les nombreuses publicités présentes dans tous les journaux et revues montrent une extension de la gamme des produits : sirop ferrugineux à l’iodure de fer inaltérable et aux écorces d’oranges amères, « meilleur auxiliaire de l’huile de foie de morue », élixir d’antipyrine, « un des plus puissants agents thérapeutiques pour combattre migraine, rhumatisme articulaire, goutte », toujours à l’écorce d’oranges amères, médecine noire en capsule, « purgatif le plus doux, le plus sûr, le plus facile à prendre ». Qu’on ne s’imagine pas pour autant une lourde usine au 2 rue des Lions-Saint-Paul pour fabriquer tous ces produits. S’approvisionnant directement chez un « grossiste en drogue préparée (Maison Ménier, Pharmacie centrale de France), le pharmacien parisien ne réalisait plus que rarement lui-même les longues préparations galéniques, non plus que les distillations. Son art consistait en une manipulation savante sur des quantités de matériaux de plus en plus réduites, qu’il pouvait aisément conditionner dans des boîtes cartonnées, des sachets de papier décorés à son nom, ou des flacons de verre dont la fabrication industrielle autorisait un large usage. Le conditionnement et l’étiquetage tenaient une place appréciable dans son travail, minutieux et patient »[19].
J.-P. Laroze meurt fin février 1871, peu de temps après la fin du siège de Paris, et ses obsèques ont lieu le 1er mars, jour où les troupes prussiennes entrées dans la capitale défilent sur les Champs-Elysées[20], moins de trois semaines avant le début de la Commune de Paris. Mais si l’homme meurt, la marque J.-P. Laroze lui survit. François Laroze reste à l’officine de la rue Neuve-des Petit-Champs, et en 1870, un autre pharmacien, Paul-Claude Allié, peut-être précédemment associé au défunt, prend les rênes de la société de J.-P. Laroze et Compagnie au 2 rue des Lions-Saint-Paul.
Allié devient gérant après le retrait et le décès de François Laroze[21] et s’associe aux époux Dusard, propriétaire du bâtiment comme commanditaires sous la raison sociale P. Allié et Cie[22]. Mais c’est sous le nom de Laroze que continuent d’être vendus les médicaments phares de la maison à côté des très nombreux produits hygiéniques qui s’affichent également au catalogue J.-P. Laroze & Cie.
Outre les produits qui portent son nom, la mémoire de J.-P. Laroze survit aussi grâce au leg qu’il fait par testament en 1868 à l’Ecole supérieure de pharmacie « d’une somme de 10 000 francs, destinée à la fondation d’un prix annuel en faveur du meilleur mémoire sur l’analyse qualitative et quantitative, pour tâcher de prévenir les erreurs dans les rapports ou analyses chimiques »[23]. Doté de 500 francs, le Prix Laroze sera attribué jusqu’en 1935 au moins.
En 1901, la Maison J.-P. Laroze est reprise par Armand-Louis-Eugène Rohais, un autre pharmacien. Rohais développe de nouveaux produits sous son nom, et petit à petit les anciens sirops et élixirs Laroze se fondent dans une nouvelle gamme. Peu après 1930, la Société L. Rohais et Cie, produits médicinaux, quitte l’immeuble du 2 rue des Lions-Saint-Paul, acquis par l’École Massillon et dont la démolition est programmée, pour s’installer rue de Bellefond, dans le 9e arrondissement.
Avec elle, c’est aussi tout un ensemble de locataires qui doit se trouver un nouveau toit. Car en dépit de l’occupation d’une bonne partie de l’immeuble par les ateliers et les bureaux de la société Laroze, puis Rohais, les étages supérieurs ont conservé jusqu’au bout des habitants. On en compte ainsi 38 en 1889 [24]. F. Vila, architecte, y a son adresse de 1891 à 1896[25], ainsi que M. Reverseau en 1894. Ce dernier personnage est sans aucun doute une attraction pour le quartier : durant l’hiver 1893-1894, il participe, mais sans succès, aux éliminatoires en vue de participer à la course automobile Paris-Rouen à bord d’une « voiture de 4 à 6 places, moteur automatique »[26] et on peut imaginer le véhicule garé sur les pavés[27] de la cour du 2 rue des Lions-Saint-Paul.
En cette fin du XIXe siècle, un autre entrepreneur partage les lieux avec la Maison Laroze, mais avec moins de succès dans ses affaires. Mathieu Hirschmann, qui dispose aussi d’un local au 19 rue Charles V, tient commerce de colle forte… et de vins en gros. Il fait faillite en 1901 mais reste jusqu’en 1904 au 2 rue des Lions-Saint-Paul, reconverti dans le chiffon en gros[28]. Un médecin, le docteur Baumgartner y a son cabinet de 1928 à 1932, dans les dernières années avant que l’immeuble ne soit abattu[29].
Le 23 avril 1932, rendant compte de l’état sanitaire de l’immeuble, le conducteur des travaux conclut en signalant que des travaux de raccordement aux égouts sont inutiles, car « la maison est vide de locataires, on en commence la démolition »[30]. On ignore si la recherche d’un nouveau logement lancée in extremis par un habitant de l’immeuble, Grenu, aura pu aboutir positivement et à temps.
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[1] La chronologie de la carrière de J.-P. Laroze et de l’activité de son entreprise a été établie à partir des annuaires de l’époque : Almanach du commerce de Paris…, par J. de La Tynna [puis] S. Bottin, 1798-1838, Paris, Bottin, Annuaire général du commerce, de l’industrie, de la magistrature… ou almanach des 500 000 adresses de Paris, des départements…,Paris, Firmin-Didot, 1838-1856, puis Annuaire-Almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature… ou almanach des 500 000 adresses de Paris, des départements… , Paris, Firmin Didot et Bottin réunis, 1857-1908 ; Almanach-annuaire des médecins et des pharmaciens, Paris, Alcan-Lévy, 1886-1891, et de recoupements faits à partir d’articles de presse et de nombreuses publicités.
[2] Qualification annoncée sur une publicité publiée dans La Gazette des tribunaux (14 février 1857). Les Écoles spéciales de pharmacie, organisant la formation des pharmaciens, ont été créées par le décret du 21 germinal an XI (11 avril 1803) ; celles de Paris, Strasbourg et Montpellier ont été les premières à ouvrir (Voir à ce sujet C. Charlot, Les débuts de l’École spéciale de pharmacie de Montpellier, Revue d’Histoire de la Pharmacie, année 2003, vol. 339, p. 427-438 http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2003_num_91_339_6299
[3] F. Trépardoux, L’implantation des pharmacies à Paris et dans sa banlieue de 1803 à 1850, Revue d’Histoire de la Pharmacie, année 2004, vol. 343, p. 427-446 http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2004_num_92_343_5678
[4] Ancien nom de l’actuelle rue des Petits-Champs.
[5] F. Trépardoux, op. cit., p. 436.
[6] F. Trépardoux, op. cit., p. 439-440.
[7] Almanach du commerce de Paris…, année 1837, p. 268
[8] La Presse, 28 juillet 1838.
[9] J.-P. Laroze, Pharmacie portatives de poche, Paris, [Laroze], 26 rue Neuve-des-Petits-Champs. Ouvrage consultable sur BnF Gallica ark:/12148/bpt6k61356568 . Brevet cité dans Description des machines et procédés consignés dans les brevets d’invention, de perfectionnement et d’importation, dont la durée est expiré… , Paris, Mme Vve Bouchard-Huzardage, 1843, Tome L, p. 396, et dans Arts and Sciences and repertory of patent inventions, conducted by W Newton, London, 1839, vol. XIV, p. 413 : « Jean Paul Laroze, of Paris, for a portable medecine chest ».
[10] La Gazette des hôpitaux civils et militaires, journal où par ailleurs Laroze fait aussi passer ses publicités…
11] Pour des éléments sur la généalogie des Laroze, voir http://correspondancefamiliale.ehess.fr/index.php?11232
[12] Bibliographie de la France, ou journal général de l’imprimerie et de la librairie, 7 décembre 1861. On trouve les volumes des années 1860 et 1862 dans les collections de la BnF, http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32686590z
[13] Citons le Chanoine Clavel, Traité pratique et expérimental de botanique : histoire naturelle des plantes, arbres, …, Paris, L. Vivès, 1855, Tome 1, p. 379-382. Ou Dr Desparquets, De l’emploi des iodures de potassium et de fer, et de leurs meilleurs modes d’administration…, Paris, chez l’auteur… et à la pharmacie Laroze rue Neuve-des-Petits-Champs, 1862, p. 13.
[14] Dans Si le grain ne meurt, cité par F. Trépardoux, Médecine et chimie dans l’enfance d’André Gide, Revue d’Histoire de la pharmacie, année 1993, n° 297, p.188-189 http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1993_num_81_297_3724?q
[15] Actuelle rue Molière.
[16] La veuve Dagonneau (1854), François (1855-1856), Babout (1856), Sevreux, dont la boutique ouvre 9 rue du Petit-Musc (1855-1856), Brieude (1857-1860), Redoutet (1861-1862) et Cosson (1863-1864), Annuaire-Almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature… op. cit.
[17] Année 1865 indiquée comme date de « construction de la maison » dans le Casier sanitaire de 1909, Archives de Paris 3589W 1380. Casier sanitaire du 2 rue des Lions (2 rue Beautreillis/9 rue du Petit-Musc.
[18] Archives de Paris 3589W 1380…, op. cit.
[19] F. Trépardoux, L’implantation des pharmacies à Paris et dans sa banlieue de 1803 à 1850, op. cit. p. 442-444 http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2004_num_92_343_5678
[20] « Les obsèques de M. J.-P. Laroze auront lieu aujourd’hui mercredi 1er mars, à midi très-précis, en l’église de la Trinité, Chaussée-d’Antin », Journal officiel de la République française, 1er mars 1871.
[21] Le gendre de (Jean-)François, Merlhe, puis J.-F. Schreiner reprennent la pharmacie du 26 rue Neuve-des-Petits-Champs. Voir http://correspondancefamiliale.ehess.fr/index.php?11232 et Annuaire-Almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature…, op. cit., années 1870 et suivantes pour la chronologie.
[22] Archives commerciales de la France, 11 janvier 1899.
[23] L’Union pharmaceutique : journal de la pharmacie centrale de France, février. 1874, p. 62.
[24] Archives de Paris 3589W 1380…, op. cit
[25] Annuaire-Almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature,… op. cit., années 1891-1896.
[26] L’Ingénieur civil, 1er juillet 1894 ; Pierre Souvestre, Histoire de l’automobile, Paris, H. Dunot-E. Pinat éd., 1907, p. 272. Nous ignorons ce que peut être un « moteur automatique » à cette époque, mais les débuts balbutiants de l’automobile offraient une grande variété de techniques de motorisation. Aux éliminatoires de cette course participaient des voitures à moteur à pétrole, à vapeur, à gazoline, à air comprimé, électrique, à leviers, hydrauliques, à balanciers, à pédales et à gaz et pesanteur…
[27] Elle est pavée ! C’est indiqué dans Archive de Paris 3589W, op. cit. Et on trouve dans la cour une fontaine couverte alimentée en eau de source.
[28] Annuaire-Almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature,… op. cit., années 1897-1904
[29] Annuaire-Almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature,… op. cit., années 1928-1932
[30] Archives de Paris 3589W 1380…, op. cit.