Histoires d’immeuble… Le 7 rue Beautreillis

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Le n° 7 rue Beautreillis, situé à l’angle de la rue Charles V, est l’une des maisons les plus belles de la rue, en tout cas l’une des plus originales et sans doute la plus emblématique.

Construite à la charnière des XVIe et XVIIe siècles[1], elle compte parmi les plus anciennes de la rue et a conservé beaucoup de ses caractéristiques originales.

En 1852, les fonctionnaires du cadastre la décrivaient ainsi Continuer à lire … « Histoires d’immeuble… Le 7 rue Beautreillis »

Histoires de numéros… Quand 1 = 9, et 13 = rien

Jusqu’en 1838, la rue Beautreillis débutait au carrefour de la rue Charles V pour se terminer rue Saint-Antoine. La partie sud, plus ancienne[1] et aboutissant rue des Lions-Saint-Paul, était dénommée rue du Pistolet, du nom d’une enseigne, mais aussi et finalement rue Gérard Beauquet[2], nom d’un particulier, peut-être un acquéreur ou l’héritier d’un acquéreur d’une des parcelles mises en vente lors de l’aliénation des terrains du domaine royal de Saint-Paul[3].

Gustave Pessard, au tout début du XXe siècle, nous dit qu’on pouvait voir « à l’angle de la rue des Lions-Saint-Paul et de cette rue, une plaque murale : Gérard Beauquet ». Continuer à lire … « Histoires de numéros… Quand 1 = 9, et 13 = rien »

Histoires d’immeuble… Le 14 rue Beautreillis

Cité comme ayant fait partie de l’ensemble des corps de bâtiment et de corps de logis ayant formé l’Hôtel de Charny[1], le bâtiment qui occupait l’actuel n° 14 de la rue Beautreillis avant sa destruction dans les années 1960 ou 1970 fut lui aussi un hôtel à part entière, dénommé Hôtel de Lionne, du nom de l’un de ces anciens propriétaires.

Au milieu du XIXe siècle, il devait encore présenter une certaine allure. Les officiers du cadastre le décrivaient ainsi en 1852[2] :

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Histoires de rue… Brève histoire de la rue Beautreillis jusqu’au début du XIXe siècle.

L’idée de ce blog est de construire une histoire de la rue Beautreillis comme si on voulait essayer de rebâtir un vieux mur effondré il y a longtemps. Sur le champ sont dispersées des pierres. Les plus grosses, les mieux taillées ont déjà été remontées et l’histoire de la rue, celle de son illustre origine et de ses plus anciennes maisons, est connue. Notre ambition sera donc de nous occuper des petites pierres et des fragments restés au sol pour tenter de les remettre à leur place entre les belles pierres du vieux mur.

Mais en guise d’amorce, il est utile de présenter en premier lieu, même sommairement, la rue Beautreillis en nous servant notamment des notices du dictionnaires de Félix et Louis Lazare, publié en 1855[1] et de celui de Jacques Hillairet, paru pour sa première édition en 1960[2], ainsi que de l’ouvrage de M. Lefeuve sur les anciennes maisons de Paris[3].

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Histoires d’immeuble… Le 13 rue Beautreillis.

Le Double crime de la rue Beautreillis.

Le 20 août 1867, alors que Paris brillait sous les feux de l’Exposition universelle et brûlait sous un soleil ardent comme le rapportait La Presse

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on pouvait lire dans la rubrique des Nouvelles diverses du quotidien Le Constitutionnel, qui égrainait sans véritable ordonnance nominations à des décorations diverses, nouvelles politiques et mondaines, annonces de spectacles et résultats sportifs, le fait divers suivant :

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EN GUISE D’INTRODUCTION

L’ambition , modeste et mesurée, qui est à l’origine de la publication de ce blog, est le désir de faire connaître à tous, et en particulier aux gens qui y vivent ou qui y viennent souvent, l’histoire de la rue Beautreillis.

Des recherches entreprises ces dernières années m’ont fourni des matériaux qui me permettront de présenter, au fil des articles et à un rythme que j’espère régulier, des fragments d’histoire. Rassemblés, ils seront une esquisse, toujours imparfaite, des lieux et des habitants de la rue Beautreillis tels qu’ils étaient, essentiellement entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe.

Pour autant, il ne sera pas interdit de s’échapper de la rue Beautreillis, et d’aller chercher dans les rues voisines d’autres histoires à conter. Nous nous donnerons comme frontières, au nord la rue Saint-Antoine et au midi la Seine, la rue des Nonnains d’Hyères à l’ouest et le boulevard Henri IV à l’est. Boulevard qui pourra peut-être être franchi, le coup d’épée que fut son percement dans les années 1870 ayant brutalement brisé l’unité d’un quartier qui finissait au bord du bassin de l’Arsenal.